Être soi

Une vie formatée, validée par la plupart de nos pairs, est une vie réussie. Bonne naissance, bonne éducation, bon travail, bons parents, bons enfants, bonnes opinions, bonne retraite et si possible, bonne fin. Tout doit être bon, beau ou acceptable du début jusqu’à la fin.
Epictète, lui, n’est pas de cet avis si l’on en croit sa maxime : « Si tu veux progresser, accepte de passer pour un imbécile ou un dément. »

Les besoins et les attentes des hommes sont multiples et aussi diversifiés que la nature elle-même. Inutile donc de s’acharner à vouloir mettre tout le monde sur un pied d’égalité. On a déjà vu par le passé les ravages que cela a provoqué. Un sot ne deviendra pas un intellectuel et un intellectuel ne deviendra jamais un inculte (même s’il peut devenir un lettré stupide.) Les uns se contenteront d’une réussite matérielle, les autres d’une performance intellectuelle, artistique, spirituelle... Les combinaisons sont infinies.
La diversité doit être acceptée au plus profond de nous. Tout comme un visage ne peut ressembler à un autre, un tempérament ne peut être identique à son voisin. Nul ne doit ressembler à son voisin, encore moins l'imiter, seulement s’en inspirer, lorsque ce dernier semble présenter de la valeur à nos yeux. Être soi est la seule chose qui compte.
Cessons donc de courir après un modèle social que les autres ont instauré pour nous. Aimons ce que nous faisons et faisons ce que nous aimons. Faisons-le bien sans se soucier de ce qu’en pensera notre entourage. Ayons simplement le courage d’être soi, c’est tout.

Comme le disait Socrate : « Rester fidèle à soi-même en toutes circonstances »

Il suffit simplement de retrouver son être authentique, cette nature profonde enfouie sous de multiples conditionnements. Découvrir, accepter et accueillir notre être tel qu’il est et non tel que les autres voudraient qu’il soit. Certes, cela n’est pas aisé, mais tout commence par là !

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